Cette publication, acceptée fin 2021, est mise à l’honneur sur la première page de couverture dans le numéro de février de « Trends in Cancer ». Une jolie reconnaissance pour les chercheurs qui ont démontré la pertinence du microbiote pour la recherche et les thérapies contre le cancer.
Après avoir trouvé un langage commun, les philosophes et scientifiques ont débuté leur collaboration. Ils ont fait un état des lieux de la relation tumeur-microbiote.
Leurs travaux interrogent plusieurs points : est-ce que le microbiote peut être un biomarqueur prédictif de la croissance du cancer et de la réponse thérapeutique, quels sont les rôles du microbiote dans le développement du cancer, et comment les manipulations thérapeutiques du microbiote pourraient améliorer les traitements et interférer sur le développement des cancers. Apportant des distinctions conceptuelles pour clarifier les enjeux, ces travaux vont guider les recherches futures et leur mise en œuvre dans la recherche clinique.
Cette publication est l’exemple même de ce que le groupe de philosophes bordelais appelle la « philosophie dans la science » où les philosophes visent à utiliser la philosophie pour contribuer à la science. Ces travaux se poursuivent sur un aspect plus philosophique sur la problématique conceptuelle du microbiote en oncologie.
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« Redrawing therapeutic boundaries: microbiota and cancer »
Mise en lumière de la publication « Redrawing therapeutic boundaries: microbiota and cancer », fruit de la collaboration entre deux philosophes : Jonathan Sholl et Thomas Pradeu, ImmunoConcEpT et deux scientifiques de l’Université de Californie à San Diego : Gregory Sepich-Poore et Rob Knight.
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