En effet, le Département Sciences Biologiques et Médicales a participé à l’achat de plusieurs filtres augmentant considérablement la précision des analyses de cet appareil. Ainsi, grâce à cette amélioration, l’auto-fluorescence naturelle peut être soustraite. De plus, le Lumina dispose maintenant de 19 filtres d’excitation et 7 filtres d’émission. Toute la fenêtre du visible est donc couverte, de 400 à 900 nanomètres.
1, 2 voire 3 fluorophores différents peuvent être analysés sur un même animal, ce qui permet de regarder en parallèle différents effets physiologiques. Des échantillons in vitro, in vivo et ex vivo peuvent être analysés.
Stéphane Mornet, utilisateur de la plateforme souligne la puissance de cet appareil : « Je développe des nanoparticules pour la nanomédecine et m’intéresse notamment à la délivrance des médicaments mais aussi à la pharmacocinétique des nanoparticules. Avec cet appareil, nous sommes capables de discriminer différentes populations de nanoparticules injectées et d’aller voir où elles se situent dans les différents organes. On peut à la fois marquer le nanocargo et une molécule d’intérêt qui serait libérée in situ.
Au niveau de la biologie, on va être capable d’observer différents paramètres biologiques simultanément, comme des protéines d’intérêt par exemple. Ces analyses n’étaient pas possibles jusqu’à présent. »
La plateforme Vivoptic est la seule plateforme bordelaise à proposer cette technologie.
Contact :
Coralie Genevois
coralie.genevois@u-bordeaux.fr
En savoir plus:
Vivoptic
Un nouvel équipement pour des analyses plus précises pour la plateforme Vivoptic
Depuis quelques semaines, la plateforme Vivoptic a amélioré l’imageur 2D de bioluminescence et de fluorescence Lumina LT (PerkinElmer) en augmentant le nombre de filtres disponibles pour l’imagerie de fluorescence.
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