"Problématique de la résistance aux ARV en Afrique subsaharienne dans le contexte de la transition vers le TLD (Ténofovir-Lamividune-Dolutégravir)"
L’émergence de la résistance au cours du traitement ARV et ses conséquences représentent une préoccupation majeure pour les programmes de lutte contre le VIH. La surveillance de cette résistance est essentielle surtout dans les pays à ressources limitées du fait du nombre réduit de molécules antirétrovirales disponibles.
Les résultats des enquêtes de surveillance de la résistance aux ARV signalés à l'OMS avaient montré une prévalence élevée (supérieure à 10%) de la résistance transmise du VIH à la névirapine (NVP) et à l'efavirenz (EFV) chez des patients qui commencent un traitement de première intention.
C’est ainsi que l’OMS a recommandé depuis 2019, l’arrêt des schémas à base d’Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) dans les traitements de 1ère intention au profit de schémas incluant les inhibiteurs de l’intégrase comme le Dolutégravir du fait d’une meilleure efficacité et d’une meilleure tolérance. L’association Ténofovir-lamivudine-Dolutégravir (TLD) est aujourd’hui utilisée dans de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne dans le régime thérapeutique de 1ère intention. La transition a-t-elle été une réussite 3 à 4 ans après son introduction ? Le TLD a-t-il tenu ses promesses ? Quel est son impact sur la suppression virologique et la survenue de résistance aux ARV? Quels sont les effets secondaires de l’association ?
Cette présentation tentera de répondre à ces questions par une revue de la littérature et de se projeter pour les années à venir.