Christelle Boullé, responsable administrative et financière de l’unité BMC, Jennifer Cattiaux, ingénieure d’étude au sein de TBMCore, Marie-Charlotte Claverie, ingénieure d’étude à l’IBGC et Magalie Lalanne, technicienne au BRIC sont toutes les quatre assistantes de prévention.
« Je me suis portée volontaire pour exercer ces missions au tout début de leur mise en place, en 2002. Je sentais l’intérêt d’exercer de telles activités et l’utilité de celles-ci » explique Magalie Lalanne. C’est également le cas pour Marie-Charlotte Claverie qui souhaitait occuper ce poste depuis plusieurs années car elle sentait qu’elle pouvait apporter sa contribution.
Jennifer Cattiaux a quant à elle exercé des missions de prévention dès son premier poste en 2010 puisqu’il comprenait une partie hygiène et sécurité : « J’avais cette sensibilité-là depuis le début de ma thèse, j’étais donc ravie que cela fasse partie de mes missions. »
Christelle Boullé, responsable administrative et financière de l’unité U1034 BMC appuyait l’assistant de prévention : « j’étais sollicitée sur la partie administrative. Afin de mieux comprendre ce que je faisais et ce qu’on attendait de moi, j’ai demandé une formation et je suis donc devenue assistante de prévention en 2017. »
Les assistants de prévention sont nommés par arrêtés. Leur lettre de mission les décharge d’une partie de leurs activités de service entre 10% et 25%, afin qu’ils puissent se consacrer aux missions de prévention.
Des missions variées et nombreuses
Les assistants de prévention œuvrent chaque jour pour veiller à la sécurité des agents et à la préservation de leur santé, comme l’explique Magalie Lalanne : « nous sommes formés pour conseiller, informer et prévenir ».
Ainsi, les assistants de prévention sont en charge de la rédaction du Document Unique d’Evaluation des Risques (DUER) estimant les risques au sein des équipes et les moyens de prévention. « Nous pilotons ensuite les actions à mettre en œuvre » complète Jennifer Cattiaux, « nous prenons également en charge les autorisations de manipulation de certains types d’échantillons ou les déclarations telles que la Déclaration d'utilisation ou demande d'agrément d'utilisation d'OGM en milieu confiné à des fins de recherche. »
Depuis quelques années, l’accent est d’ailleurs mis sur la santé mentale, le travail sur écran, la charge de travail ou encore le harcèlement.
« Chaque année, nous faisons dans nos laboratoires une formation aux nouveaux entrants concernant l’hygiène et la sécurité au travail » annonce Christelle Boullé.
« Dans notre unité, tous les assistants de prévention participent à l’accueil des nouveaux entrants en leur faisant faire un tour du bâtiment, en leur présentant les bonnes pratiques en laboratoire, la gestion des déchets mais aussi la sécurité informatique. Chaque assistant de prévention ayant sa spécialité, il intervient selon son domaine de prédilection » ajoute Marie-Charlotte Claverie.
De nombreuses actions sont ainsi menées : « lors de la dernière assemblée générale du BRIC, j’ai par exemple présenté la procédure à suivre en cas de travail isolé, mais aussi des informations sur les dossiers OGM » indique Magalie Lalanne.
Les assistants de prévention proposent des animations ludiques afin que l’ensemble des personnels se sente concerné et impliqué : « la prévention, c’est l’affaire de tous ! » lancent les quatre assistantes de prévention.
Ainsi, Marie-Charlotte Claverie a réalisé un shooting photo avec des membres de son unité afin de mettre en scène les mauvaises et les bonnes pratiques en laboratoire. Jennifer Cattiaux et Magalie Lalanne ont réalisé une vidéo dans le même esprit. « C’est souvent compliqué de faire évoluer les mentalités et les habitudes, mais les choses changent, le travail des assistants de prévention porte ses fruits ! » s’enthousiasme Jennifer Cattiaux.
Preuve que toutes les actions de prévention mises en place depuis de nombreuses années fonctionnent, Christelle Boullé indique qu’aucun accident n’a été déclaré dernièrement.
Un métier en réseau
La prévention étant avant tout sous la responsabilité de la direction de l’unité, l’assistant de prévention et le directeur fonctionnent en binôme.
« Dans notre laboratoire, nous sommes deux assistants de prévention et chacun s’occupe d’une partie : l’administratif pour moi et la partie laboratoire pour mon collègue. Nous nous complétons dans nos missions » indique Christelle Boullé.
Au sein du BRIC, l’organisation est un peu différente : « nous sommes 8 assistants de prévention organisés en réseau et en groupe de travail en fonction des sensibilités et des compétences de chacun » indique Magalie Lalanne.
Par ailleurs, les tutelles organisent tous les ans, des journées de formations communes : « c’est génial car on a le même discours de la part de toutes les institutions » fait remarquer Magalie Lalanne. « Les formations sont très dynamiques et nous y participons avec enthousiasme » complète Jennifer Cattiaux.
Cette année, les tutelles proposent d’ailleurs « Ma prévention en 180 secondes » dont l’objectif est de mettre en lumière les assistants de prévention en leur faisant présenter leurs actions en 3 minutes, dans le même esprit que « Ma thèse en 180 secondes ». Jennifer Cattiaux se prêtera à l’exercice.
Enfin, un réseau d’assistant de prévention est actuellement en cours de création au niveau du bâtiment Bordeaux Biologie Santé.
« C’est très important de savoir que nous sommes plusieurs au sein de chaque unité, avec nos compétences et appétences propres. Seule je n’aurai sûrement pas pu assurer les missions. Le fait d’être nombreux facilite la répartition les tâches » détaille Marie-Charlotte Claverie.
Un rôle plaisant et satisfaisant
« Etre assistant de prévention, c’est comprendre le fonctionnement de notre service et l’écosystème dont nous faisons partie » témoigne Magalie Lalanne. « C’est une mission que l’on accepte si l’on est altruiste et ouvert aux autres car c’est un exercice riche en interactions sociales » ajoutent Jennifer Cattiaux et Marie-Charlotte Claverie.
« N’hésitez pas à postuler, nous recrutons ! » conclut Christelle Boullé.