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Le conseil du département a renouvelé ses membres

Le Conseil du département Sciences Biologiques et Médicales vient de renouveler ses membres pour les 5 prochaines années. Mais quelles sont les missions qui incombent à ces personnels ? Cinq d’entre eux ont accepté de nous en dire plus sur leurs motivations à intégrer le conseil du département.

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« Le département est composé de six unités de recherche, d'une unité d'appui et de recherche et de la plateforme de bioinformatique. Il vise à créer des synergies entre celles-ci en développant notamment des actions d’animation et en aidant à la structuration de communautés » introduit Katia Boniface, directrice adjointe du département SBM. « Au vu de l’enjeu de l’innovation et de l’interdisciplinarité, le département et son conseil œuvrent pour la structuration de communautés scientifiques et leur visibilité auprès de l’université mais aussi au niveau régional et national. Il participe à la construction de la politique scientifique de notre Université ».

Les jeunes chercheurs – doctorants ou nouvellement recrutés, le développement technologique des plateformes et le développement durable sont également au cœur des préoccupations du département.

Le conseil est quant à lui composé de personnels des laboratoires de recherche rattachés au département. « Il participe à la mise en place de la politique d'animation scientifique du département et des unités de recherche qui le composent, en développant des actions structurantes visant à promouvoir le rayonnement et l'attractivité des laboratoires et leur recherche de haut niveau. Le conseil est notamment à l’origine de la création des différents groupes de travail » ajoute Katia Boniface, « c’est lui qui fait remonter les besoins des unités auprès de la présidence de l’université et fait redescendre les priorités de celle-ci au niveau des unités » développe la directrice adjointe.

S’impliquer pour rassembler

D’Emmanuel Tetaud, chercheur au sein du laboratoire MFP à Laetitia Andrique, ingénieure de recherche à TBMCore sur la plateforme VoxCell, en passant par Aurélie Massoni-Laporte, ingénieure d’étude à l’IBGC, Fridolin Gross, maître de conférences à ImmunoConcept ou Isabelle Forfar, maître de conférences au sein de BMC, tous avaient le désir de devenir des acteurs du département SBM en s’impliquant activement dans son conseil.  

« Le département rassemblant plusieurs unités, intégrer son conseil représente l’occasion de côtoyer différents personnels, d’entrer en interactions et éventuellement de débuter de nouvelles collaborations » analyse Emmanuel Tetaud.

C’est également la vision partagée par Aurélie Massoni-Laporte : « je voulais avoir une vision plus large et découvrir ce qui se faisait en dehors de l’IBGC ».

« Je trouvais pour ma part intéressant de m’investir autrement dans la recherche, en découvrant notamment des thématiques sur lesquelles je n’aurai pas travaillé dans l’unité » explique Isabelle Forfar.

Et Laetitia Andrique de compléter : « en tant que plateforme, nous participons déjà au développement des unités ou des plateformes en déployant des idées, des technologies et en participant au fonctionnement, il s’agit ici de faire les choses à plus grande échelle et de s’impliquer dans le fonctionnement général de l’université ».

D’ailleurs, à l’image de Fridolin Gross, d’origine allemande qui a intégré le conseil du département afin de mieux comprendre le fonctionnement des institutions françaises, Isabelle Forfar confirme que « le département est une instance finalement assez récente, y siéger nous permet de mieux comprendre son rôle ».

Emmanuel Tetaud trouve également intéressant d’être membre de plusieurs conseils afin d’avoir une vision globale de ce qui est fait : « je suis au conseil scientifique du CNRS, cela me permet de prendre connaissance des différentes stratégies des tutelles ». Il admet néanmoins avoir été surpris par les moyens humains et financiers disponibles : « je me suis rendu compte lors des premiers conseils qu’il faudrait faire des arbitrages, je n’avais auparavant pas cette perception-là ».

Les cinq membres interrogés partagent la même vision de leur rôle : un relais d’information entre les unités et le département.  

Des membres qui contribuent aux différents groupes de travail

Le département SBM est composé de plusieurs groupes de travail : « Séminaires, colloques et actions internationales », « Développement durable », « SBM’s Young », « Communication », « Plateaux et plateformes », « Appels à projets », « Affaires institutionnelles », « Stratégie », et « Qualité de vie au travail » que tout personnel du département peut rejoindre.

Laetitia Andrique vient d’intégrer le groupe « Plateaux et plateformes » et le groupe « Appels à projets » : « j’ai intégré ce dernier groupe car j’ai déjà eu l’occasion de faire de l’évaluation de projets au sein de l’ANR, cela me permet ainsi d’apporter mon expérience mais également d’apprendre à mieux maîtriser cet exercice. »

Emmanuel Tetaud a également rejoint le groupe AAP, lui qui avait bénéficié par le passé d’un financement de la fédération de recherche, souhaite en retour s’impliquer dans l’attribution des financements.

Aurélie Massoni-Laporte et Fridolin Gross ont tous deux intégré la partie « Formation » du groupe SBM’s Young  : « j’ai rejoint le groupe formation afin qu’il y ait des permanents et que le groupe ne s’essouffle pas quand les étudiants changent » explique Aurélie Massoni-Laporte, et Fridolin Gross, d’ajouter : « je souhaite aussi aider à optimiser l’offre de formations pour les doctorants du département ». 

En intégrant le groupe « Qualité de vie au travail », Isabelle Forfar espère mettre en œuvre une sensibilité qu’elle a déjà développée auprès d’étudiants et de collègues de l’Université : « sans faire partie du groupe de travail, j’ai toujours une oreille auprès des personnes qui ont des problématiques, comme on en a eu pour moi ».

Fridolin Gross n’a pas encore d’idée précise du fonctionnement des groupes de travail mais a des ambitions pour le département SBM : « en intégrant le groupe communication, je pense influer sur la représentation du département ». Il espère également découvrir des outils de communication. « Nous avons hâte de débuter concrètement nos missions » conclut Fridolin Gross.