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Portrait : Katia Boniface, Directrice-adjointe du Département

Maître de Conférences en Innovations Thérapeutiques à l’Université de Bordeaux, Katia Boniface est également Directrice-adjointe du Département Sciences Biologiques et Médicales.

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Pourriez-vous retracer votre parcours jusqu’à aujourd’hui ?

 « J’ai obtenu mon doctorat à l’Université de Poitiers en 2006, mes recherches portaient sur le rôle de médiateurs inflammatoires solubles, les cytokines, dans le développement de l’inflammation cutanée. Après ma thèse, j’ai réalisé un post-doctorat de 3 ans et demi dans l’industrie pharmaceutique à Palo Alto (Californie, USA). Cette expérience m’a permis d’approfondir mes compétences en immunologie ainsi qu’en recherche translationnelle et innovation en santé. A mon retour en France en 2011, j’ai été recrutée sur un poste de Maître de conférences à l’Université de Bordeaux en innovations thérapeutiques. Mon activité est dédié à 50% aux enseignements à des étudiants en pharmacie et médecine notamment, et l’autre moitié de mon temps est consacrée à la recherche. Depuis 2014, je codirige avec Julien Seneschal l’équipe Immuno-dermatologie au sein du laboratoire INSERM U1035. »

Quelles ont été vos motivations pour devenir Directrice-adjointe du Département SBM ?

 « Quand le Département Sciences Biologiques et Médicales s’est créé, j’ai pensé que cela pouvait être pour moi l’opportunité de commencer à m’investir dans la vie politique de l’Université. J’ai ainsi intégré le conseil de département. Je souhaitais participer à ses missions pour aider au mieux les laboratoires de recherche et faire le lien avec l’Université. C’est ensuite le directeur du département, Alain-Pierre Gadeau qui m’a proposé d’être son adjointe. Je vous avoue que je n’y avais pas pensé, mais c’était là la possibilité de m’immerger davantage dans la politique de l’Université !

Dans mon action quotidienne, je secondele directeur du département dans les décisions et la réalisation des différentes missions qu’il mène. Du fait de mon métier de maître de conférences, je peux également l’appuyer plus spécifiquement sur les aspects pédagogiques. »

 Des groupes de travail existent depuis quelques mois, pouvez-vous nous expliquer en quoi ils consistent ?

 « Lors du premier conseil de Département, 6 groupes de travail ont émergé, représentant les priorités de ce dernier. Ces groupes de travail sont constitués de membres du conseil mais également de personnes rattachées aux unités du Département, sur la base du volontariat.

Ainsi, il existe le groupe « Communication » dont la référente est Béatrice Turcq. Ce groupe vise à assurer la communication entre les unités du Département mais également la visibilité au niveau de l’Université ou à plus long terme, à l’international. Une newsletter est réalisée mensuellement, un compte Twiter est alimenté quotidiennement et un site internet devrait voir le jour d’ici la fin de l’année.

Philippe Lehours est quant à lui responsable du groupe « Séminaires, colloques et actions internationales ». L’objectif de celui-ci est de dynamiser l’organisation du cycle de séminaires hebdomadaires en suscitant l’intérêt du plus grand nombre d’unités possibles et de soutenir les colloques. L’idée est aussi de promouvoir la structuration de communautés scientifiques fortes et de favoriser les liens et les interactions entre les unités du Département ou même hors Département. Ce groupe essaie également de mettre en place les moyens pour développer les échanges avec des unités étrangères et favoriser la visibilité des UMR du département. Actuellement, de nombreux échanges ont lieu en particulier avec l’Université de McGill, il faut accroître cela !

Lornella Seeneevassen est la référente du groupe d’ « Animation des jeunes chercheurs et de la formation doctorale ». L’ambition de ce groupe est de favoriser les interactions entre les doctorants et les post-doctorants notamment mais aussi, et pourquoi pas, entre les jeunes et les différentes unités de recherche. Cet objectif tient vraiment à cœur le Département. Ce groupe essaie donc de recenser leurs besoins afin de trouver des actions à mettre en place pour les aider. Ainsi, en janvier, une soirée « Galette » a rassemblé une quarantaine d’étudiants.

Le groupe de travail « Plan-gestion-emploi » identifie les besoins des unités en termes de gestion des emplois. Il prendra une ampleur plus importante avec le nouveau bâtiment recherche puisqu’il nous permettra d’identifier les besoins. Thierry Noël est le référent de ce groupe.

Le développement durable étant un enjeu majeur de notre société, Bénédicte Salin a pris en charge la bonne conduite de ce groupe de travail. Son objectif est de proposer des actions répondant à cet enjeu qui pourront être appliquées dans les différentes unités. Il assure pour le département la coordination avec les autres actions de l’université

Enfin, Véronique Guyonnet-Dupérat coordonne le groupe de travail « Plateaux et plateformes ». L’objectif est de donner accès au recensement des différentes plateformes déjà fait par l’Université mais dont les chercheurs n’ont pas forcément connaissance. Le groupe est chargé d’identifier les besoins des plateformes pour les maintenir au meilleur niveau de performance et d’innovation. En particulier il est force de propositions pour les choix d’équipements, ou de personnels. 

Quel est le challenge que vous vous êtes fixé en tant que Directrice adjointe ?

 « Je suis encore novice dans la vie politique de l’Université donc j’ai à cœur de comprendre les enjeux que représente le Département. Je souhaiterais également créer plus de lien entre les laboratoires de recherche et l’Université, mais aussi entre les différents laboratoires de notre Département. Le soutien des Jeunes Chercheurs me tient également à cœur pour les aider dans la mise en place de leur projet de recherche. Je pense qu’ensemble on est plus fort, il faut s’allier pour développer des réflexions et des stratégies. Cette structuration de notre communauté fera notre force. »