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Un groupe de travail pour agir face à l’urgence climatique

Face à l’urgence climatique et la volonté de faire évoluer les consciences, Bénédicte Salin, de l’UMR 5095 est devenue la référente du groupe « développement durable » du Département Sciences Biologiques et Médicales. Elle nous dévoile les enjeux de ce groupe et la feuille de route fixée par ses membres. Entretien.

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Pouvez-vous nous présenter ce groupe de travail ainsi que son objectif ?

Initialement composé de 4 membres au moment de sa création, nous sommes aujourd’hui 9 dans le comité de pilotage et comptons 24 référents développement durable dans les unités de recherche. Nous espérons que notre groupe ne va cesser de croître, toutes les personnes désireuses de s’engager avec nous sont les bienvenues !

Ce groupe de travail a plutôt 4 objectifs qui sont de coordonner les demandes à faire remonter auprès de l’université, de sensibiliser les personnels des différentes unités, de partager nos réflexions et les expériences de chacune des unités et  de faire émerger de nouvelles idées d’actions.

Quels sont les axes de travail que vous avez identifiés ?

Le 9 juillet dernier, nous avons réuni les référents afin de leur présenter les axes définis par le comité de pilotage. Le premier axe de travail concerne l’inventaire des pratiques actuelles et une mise en action, le deuxième axe est focalisé sur l’évaluation du bilan carbone, le troisième axe s’intéresse au recyclage des déchets et enfin le quatrième axe est celui de la sensibilisation.

Il s’agit dans un premier temps de faire un état des lieux afin de proposer des actions. Pour se faire, nous allons mettre en place d’ici l’automne un questionnaire afin de connaitre les habitudes de chacun.

Ces axes ne sont pas figés et risquent d’évoluer dans le temps.

Avez-vous déjà envisagé des actions ?

En association avec le groupe ACE (Action, Climat, Environnement) de l’Université, nous avons rédigé une charte développement durable. Nous l’avons adapté à notre département afin de faire adhérer le plus grand nombre. Cette charte donne des préconisations plutôt que des obligations.

Les actions concrètes envisagées concernent l’empreinte liée aux missions des chercheurs, aux déplacements domicile-travail, au numérique, aux bâtiments ou encore aux déchets. La charte conseille par exemple d’effectuer les déplacements européens en train, de favoriser le covoiturage ou les audioconférences. Nous sous-estimons également souvent l’impact environnemental du numérique, de la production à l’utilisation de nos smartphones et ordinateurs. Nous conseillons par exemple de gérer les absences avec une mise en veille automatisée des ordinateurs ou encore de limiter l’envoi par mail des pièces-jointes.

Nous espérons que ces petites actions que nous allons mettre en place vont convaincre, sans brusquer et sans changer fondamentalement les habitudes.  

 Nous avons également rédigé un paragraphe pour le dossier HCERES afin de montrer l’engagement commun à agir de toutes les unités du département. Enfin, un onglet « Développement Durable » a été  créé sur le site internet du Département afin de présenter régulièrement les actions du groupe de travail : y accéder