Pierre Bon
Chargé de recherche CNRS
UMR CNRS 7252 XLIM
Université de Limoges
L’imagerie quantitative sans marquage pour la biologie
La majorité des échantillons biologiques n’absorbent pas la lumière. Cependant, la vitesse de la lumière dépend directement de la densité locale de matière traversée et cette information est portée par la phase de l’onde lumineuse. Je montrerai comment mesurer la phase de la lumière en microscopie optique et l’intérêt d’une telle mesure sur des échantillons vivants. En particulier, cette modalité d’imagerie quantitative permet d’identifier sans marquage de nombreux organites à haut débit et pour n’importe quelle durée dans des cellules vivantes. Ensuite je montrerai que l’on mesure la masse sèche locale de l’échantillon avec application en prolifération cellulaire. Je terminerai par des applications en identification à l’aveugle de particules virales en solution.
Thomas Mathivet
Chargé de recherche Inserm
Inserm U1312 BRIC
Université de Bordeaux
Fenêtres sur les pathologies neurovasculaires
Les pathologies neurovasculaires, telles que la croissance des gliomes, l’AVC, ou la lésion cérébrale traumatique s’accompagnent d’altération des vaisseaux sanguins, entrainant un défaut de leur perfusion, mais aussi leur fuite qui sera l’origine d’oedemes.
Afin de décortiquer les mécanismes à l’origine de cette atteinte vasculaire pour permettre de restaurer la fonction des vaisseaux sanguins cérébraux, nous étudions la dynamique de ces pathologie par imagerie intra-vital à haute-résolution au travers de fenêtres crâniennes.
Ces études nous ont permis d’identifier la responsabilité de notre immunité innée (les macrophages) dans ces phénomènes.