Issu d’un parcours en biologie cellulaire, Thomas Daubon a réalisé plusieurs post-doctorats notamment à Bergen en Norvège ainsi qu’à Bordeaux dans l’équipe d’Andreas Bikfalvi au cours desquels il a approfondi son expertise dans le domaine de l’histologie.
« J’ai travaillé dans des laboratoires utilisant les technologies de diagnostic clinique, j’y ai appris à étudier l’histopathologie, à lire des coupes de tissus, notamment de tumeurs cérébrales. Dans l’équipe que je dirige à l’IBGC, nous sommes des utilisateurs très réguliers des plateformes du Département et avons développé une expertise en histologie » explique le Dr Thomas Daubon.
C’est donc naturellement que le chercheur a accepté la proposition qui lui a été faite de devenir le nouveau directeur scientifique de la plateforme d’histopathologie de l’UAR CNRS 3427 / Inserm US 005 TBMCore.
« Mon équipe et moi-même avons développé de nombreux projets avec Nathalie Dugot-Senant, j’ai donc accepté ce nouveau rôle par goût du défi et aussi pour apporter mon expérience et mon expertise sur la plateforme. Par ailleurs, c’est un réel plaisir pour moi de collaborer avec Nathalie » souligne le scientifique.
Un de ses projets pour la plateforme est de développer de manière plus importante la biologie spatiale permettant d’étudier de manière détaillée ce qui se passe dans les tissus, à travers l’histologie : « la communauté scientifique bordelaise ne doit pas rater ce tournant ».
« La réorganisation des plateformes dans le nouveau bâtiment Bordeaux Biologie Santé m’intéresse beaucoup. Je pense que leur relocalisation dans un lieu unique va favoriser les interactions entre elles » ajoute Thomas Daubon.
La plateforme d’histopathologie étant en tension, dans l’attente d’un recrutement prochain pour assister Nathalie Dugot-Senant, le nouveau directeur scientifique met à profit ses connaissances en ressources humaines afin d’aider au mieux la responsable technique dans ses missions : « nous mettons en place des fiches projets que les utilisateurs de la plateforme devront renseigner afin d’évaluer le volume horaire que chaque projet va demander. Cela me permettra également d’avoir une meilleure vision des projets développés par la plateforme d’histopathologie, de mieux savoir ce que pourraient apporter les utilisateurs à la communauté et de recenser les projets développés au sein du Département» conclut Thomas Daubon.